Métier

Les métiers de la culture

Sommaire

Avec le vaste panel de métiers de la culture, les débouchés sont nombreux. Certains paramètres sont à considérer pour connaître le parcours à suivre. Avec nos fiches métiers, tu connaîtras les formations proposées pour exercer la profession correspondant à votre profil et à tes qualités. Suis le guide !

Pourquoi travailler dans le domaine de la culture ?

Contrairement aux idées reçues, en étudiant dans le domaine de l’art et de la culture, de nombreuses voies s’ouvrent à toi. En outre, il est bon de noter que le secteur culturel offre une grande variété de débouchés.

Les métiers se déclinent dans de nombreuses catégories :

  • Spectacle vivant ;
  • Spectacle à l’écran ;
  • Graphisme ou dessin ;
  • Sculpture ;
  • Musique ;
  • Etc.

Par ailleurs, les métiers ne se limitent pas seulement à ceux de dessinateur, de musicien ou encore de peintre. En effet, tu peux exercer d’autres fonctions passionnantes telles que conservateur, attaché culturel ou galeriste.

Les avantages offerts par les métiers liés à l’art et la culture sont nombreux :

  • Une multitude de possibilités d’emplois ;
  • La participation à l’enrichissement de la nation ;
  • La possibilité d’exercer votre passion.

Nouveauté, diversité et découverte, tels sont les maîtres mots en exerçant les métiers liés à l’art et à la culture. D’un autre côté, selon les derniers rapports du ministère de la Culture, ce secteur participe à la richesse nationale à hauteur de 3%. Des crédits lui sont accordés tous les ans pour réaffirmer la souveraineté culturelle de la France.

En effet, en 2020 un montant total de 120 M€ a été débloqué pour :

  • Mettre en place le PIA3, un programme d’investissements d’avenir ;
  • La réallocation de moyens disponibles ;
  • Favoriser la création, la diffusion et l’accès aux œuvres ;
  • Participer à la préservation et au développement de la culture nationale.

Le domaine de l’art et de la culture représente ainsi un levier d’émancipation. C’est pour cette raison que près de 98 M€ ont été consacrés à l’éducation dans ces secteurs en 2020. D’un autre côté, les filières d’études qui y sont affiliées offrent une grande variété de débouchés dans le domaine de la communication, du marketing et de l’industrie.

Le métier d’attaché culturel

Agissant sous l’autorité du COCAC (conseiller de coopération et d’action culturelle), l’attaché culturel dépend du ministère des Affaires étrangères. Le principal avantage de ce métier, réside dans le fait que ce professionnel voyage beaucoup.  La mission de ce porte-parole consiste à promouvoir la culture française aux quatre coins de la planète.

Souvent responsable de plusieurs secteurs d’activité, il peut par exemple :

  • S’occuper de la promotion de films ou de livres français ;
  • Prendre en charge des échanges artistiques ;
  • Sélectionner des projets liés à la jeunesse et au sport ;
  • Organiser des colloques, des expositions, des festivals, etc.

Pour qu’il puisse accomplir ses missions, l’attaché culturel travaille souvent en équipe. Particulièrement à l’aise avec l’administration, il assure le suivi de tous les dossiers qui lui sont confiés. Pour occuper ce poste, certaines aptitudes sont nécessaires :

  • Maîtrise de plusieurs langues étrangères ;
  • Connaissance approfondie de la culture française ;
  • Compétences en comptabilité et en gestion financière.

Il est bon de noter qu’il n’existe pas de parcours type ni de formation diplômante pour devenir attaché culturel. Les titulaires d’un bac+4 au minimum peuvent s’inscrire au concours de la fonction publique administrative, un examen professionnel de catégorie A, dans la filière culture.

Les formations aux métiers de la gestion et de l’administration culturelles sont proposées par les établissements tels que :

  • L’École supérieure d’art d’Avignon (ESAA) ;
  • L’École supérieure des Beaux-Arts de Tours ;
  • L’École du Louvre, un établissement d’enseignement supérieur situé à Paris et dépendant du ministère de la Culture ;
  • L’Institut national du patrimoine (INP), une grande école du ministère de la Culture basée à Paris.

Les établissements cités ci-dessus proposent des formations dans le domaine de la conservation du patrimoine culturel. Pour les titulaires du Bac, les écoles spécialisées, telles que l’EAC basée à Paris et à Lyon, proposent un Bachelor chargé de projet, spécialité culture ou option marché de l’art. Ce diplôme bac + 3 est inscrit au Répertoire National de la Certification Professionnelle (RNCP).

La formation permet d’acquérir les compétences professionnelles liées à la promotion et à la médiation culturelles, ainsi qu’au management culturel. Au cours des trois ans de formation, les étudiants cumulent un total de 11 mois de stage. Cette école propose également le Mastère management culturel et artistique, un diplôme de niveau bac + 5, également certifié par l’État. Le salaire mensuel d’un attaché culturel débutant peut atteindre 3 000 € brut.

Le métier de chargé d’études documentaires

Ce professionnel agit généralement sous l’autorité du ministère de la Culture. Il assure la recherche, l’acquisition ainsi que le classement des documents culturels qui lui sont confiés, en version papier ou numérique.

Comme le nom de son métier l’indique, le chargé d’études documentaires se charge également d’analyser, d’exploiter et de diffuser les données fournies par les départements ministériels. Par conséquent, ses missions sont variées :

  • Constituer et gérer des bases de données ;
  • Prendre en charge la conception d’outils multimédias ;
  • Élaborer des programmes de publication incluant la rédaction d’articles et la traduction de documents ;
  • Encadrer une équipe au sein des services de documentation et d’information des établissements publics administratifs ou des départements ministériels.

Les tâches d’un chargé d’études documentaires consistent à :

  • Collecter les informations utiles à l’administration ou à l’entreprise pour laquelle il travaille. Pour ce faire, il assure une veille permanente et reste à l’affût des nouvelles issues de différentes sources comme la presse ou Internet. Il effectue ainsi des recherches dans des bases de données qui lui sont confiées ou au niveau des centres de documentation.
  • Traiter les informations collectées en procédant à une analyse approfondie pour définir les éléments pertinents. Il procède ensuite à l’indexation et au stockage des données.
  • Diffuser les informations et ne rien laisser au hasard pour répondre aux attentes des utilisateurs.

Pour exercer le métier de chargé d’études documentaires, certaines qualités sont requises :

  • Sens du contact ;
  • Bonne organisation et curiosité :
  • Maîtrise d’une deuxième langue ou de plusieurs langues étrangères.

Ci-dessous une liste non exhaustive des différents établissements proposant des formations pour devenir chargé d’études documentaires :

L’INTD de Paris (Institut national des techniques de la documentation)

Met en place un programme d’études permettant d’obtenir un diplôme de niveau bac+5.

L’UT2J (université Toulouse-II-Jean-Jaurès)

Est un établissement public d’enseignement supérieur implanté à Toulouse. Il propose une formation pour obtenir un Master Archives et images, un diplôme de niveau bac+5. Cette école supérieure permet de maîtriser les applications numériques dédiées ainsi que les techniques modernes d’administration propres à l’archivistique. À l’issue de la formation, les étudiants peuvent intégrer les métiers liés aux archives et à l’image numérique.

Le salaire mensuel moyen d’un chargé d’études documentaires débutant travaillant dans la fonction publique est de 1 827 € brut. Il peut également évoluer dans le secteur privé : finance, banque, entreprise pharmaceutique, cabinet juridique, etc.

Ce métier est apprécié pour les nombreux avantages qu’il offre :

  • Participer à la création d’outils permettant d’intégrer des informations dans la base de données ;
  • Enrichir ses connaissances et transmettre ses découvertes à ses collaborateurs, en fonction des innovations technologiques. Il participe ainsi au développement de l’entreprise ou de l’administration.

Le métier de régisseur d’œuvres d’art

Travaillant sous la responsabilité du chef d’établissement, ce professionnel a pour mission d’assurer la coordination du déplacement des œuvres d’art. Il doit respecter les règles de base liées à la conservation préventive des objets d’art ou des créations artistiques qui lui sont confiés.

À l’origine, le régisseur d’œuvres d’art travaille dans les musées. Actuellement, il évolue dans les galeries d’art, d’où l’appellation « régisseur de galerie ». Outre le transport des œuvres d’art, il s’occupe également des opérations administratives, telles que les demandes d’autorisation de sortie du territoire. Exercer cette profession permet de profiter de nombreux avantages, comme voyager aux quatre coins de la planète.

Tout comme le commissaire d’exposition, il est également amené à manipuler, donc à côtoyer au plus près des chefs-d’œuvre rares venus du monde entier. Certaines compétences sont requises pour devenir régisseur d’œuvres d’art :

  • Avoir une bonne culture artistique et une maîtrise parfaite du marché de l’art ;
  • Parler plusieurs langues étrangères, notamment l’anglais ;
  • Connaître les réglementations relatives à la fiscalité et au transport ;
  • Être méthodique, organisé et observateur, avec pour objectif de veiller au respect des règles de gestion des œuvres. Il doit également rester à l’écoute et savoir entretenir de bonnes relations avec les acteurs de la chaîne logistique (transporteur, fournisseur, etc.).

Pour accéder au métier de régisseur d’œuvres d’art, l’AFROA (Association Française des Régisseurs d’Œuvres d’Art) recommande les formations proposées par :

  • L’École du Louvre basée à Paris pour décrocher le diplôme de 2e cycle, option régie des œuvres ;
  • L’université de Picardie-Jules-Verne à Amiens pour obtenir un Master en Histoire de l’art ;
  • L’université Michel-de-Montaigne de Pessac pour accéder à un master Métiers de l’art, option régie des œuvres.

Le salaire d’un régisseur d’œuvre d’art débutant est compris entre 1 500 et 2 000 € brut par mois.