Métier

Correcteur

Sommaire

Tu es passionné par les mots et tu maîtrises parfaitement les règles de grammaire et d’orthographe ? Le métier de correcteur peut répondre à tes attentes. Notre fiche métier détaillée te donne les informations nécessaires sur cette profession, à savoir : les formations pour devenir correcteur professionnel, les missions d’un correcteur, son salaire, ainsi que les qualités requises pour occuper ce poste.

Qu’est-ce qu’un correcteur ?

La correction est la dernière étape avant la publication d’un texte. Le correcteur est un professionnel intervenant sur tous les types de textes écrits qui sont destinés à être publiés, en ligne ou sur papier.

Il veille à la fois :

  • À la tenue syntaxique ;
  • À la cohérence du contenu ;
  • Au bon usage grammatical et orthographique ;
  • Au respect des règles typographiques.

Il s’agit d’un lecteur expérimenté. Il effectue une lecture minutieuse et approfondie afin de relever les fautes de grammaire et d’orthographe ainsi que les fautes syntaxiques (se rapportant à la construction des phrases) et typographiques (ponctuation, majuscules…).

L’intervention d’un correcteur dépend de la nature des textes à traiter ainsi que des recommandations reçues. Dans le cadre de la communication d’entreprise ou de la presse, son intervention peut se limiter à la correction typographique et orthographique des documents.

En revanche, un texte juridique ou littéraire doit être traité minutieusement (vérifications diverses, recherches et suggestions de modifications).

Quelles sont les missions d’un correcteur ?

Les missions d’un correcteur sont les suivantes :

  • Il est chargé de réaliser une lecture approfondie des textes, selon la nature de la commande. Il corrige les fautes de grammaire, d’orthographe, de ponctuation et de typographie.
  • Il effectue des recherches approfondies sur certains textes pour s’assurer que les phrases soient cohérentes et que le style soit clair.
  • Il vérifie la cohérence et le sens d’un texte : en effet, une perte de lisibilité risque d’entraîner une baisse de crédibilité pour l’éditeur et l’auteur.
  • Il traque les mauvaises tournures de phrase, les expressions alourdies ainsi que les mots mal placés.

Le document confié au correcteur doit répondre aux conventions orthotypographiques et être formellement irréprochable.

Ce professionnel doit s’assurer que le message véhiculé par le texte ne comprend ni faute d’inattention ni inversion de lettres. En outre, une mauvaise mise en page risque de rendre le texte difficile à comprendre.

En général, deux niveaux de correction sont proposés :

  • La relecture simple : elle porte sur les coquilles, la ponctuation, la grammaire, l’orthographe, la conjugaison et la typographie.
  • La lecture approfondie : elle sert à enrichir la 1ère lecture.

Les logiciels de correction ou encore le correcteur automatique de Word repèrent uniquement les fautes de conjugaison, d’orthographe ou de grammaire. En revanche, un correcteur repère les erreurs de style.

De plus, son travail porte sur la cohérence du texte et la clarté de l’expression. Il doit rester fidèle au style de l’auteur.

Le correcteur peut être amené à effectuer un travail de réécriture afin d’améliorer la qualité linguistique et rédactionnelle d’un texte. Pour ce faire, il est chargé de restructurer certains paragraphes, de reformuler la tournure des phrases, et ce, en respectant le style du rédacteur.

Le correcteur a pour mission de rendre les textes plus fluides et de faciliter la lecture. Il tient compte du public cible.

Une fois le document relu, corrigé et annoté, il sera soumis au client pour validation.

Le correcteur est souvent le dernier intermédiaire avant que le texte soit publié, c’est pourquoi il doit être scrupuleux. Il faut que sa lecture soit adaptée au domaine de compétence concerné.

Quelles formations pour exercer le métier de correcteur ou correctrice ?

Le métier de correcteur ou d’une correctrice n’exige pas de diplôme spécifique.

Cependant, il est recommandé d’intégrer une école spécialisée comme :

  • Asfored (Centre de formation du Syndicat national de l’édition) ;
  • CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes) ;
  • Centre d’écriture et de communication ;
  • Emi-CFD (École des métiers de l’information).

Bien que le niveau minimum théorique soit le bac, les stagiaires ont généralement un niveau bac + 2 à bac + 5.

Pour devenir correcteur, tu dois être titulaire d’un bac général au minimum. Il est recommandé de faire 2 à 3 années d’études supérieures.

Bien qu’aucun diplôme spécifique ne soit exigé, de nombreuses formations sont envisageables :

Bac + 2 : 

  • BTS Édition ;
  • DUT Information – communication.

Bac + 3 : 

  • Licence pro métiers de l’édition spécialité techniques et pratiques rédactionnelles appliquées à l’édition ;
  • Licence pro métiers de l’édition spécialité métiers des bibliothèques, de l’édition et du commerce du livre ;
  • Licence de lettres modernes.

Bac + 5 : 

  • Master pro lettres spécialité métiers du livre et de l’édition ;
  • Master pro lettres et langues spécialité édition multimédia et rédaction professionnelle ;
  • Master pro information et communication spécialité web éditorial.

Pour accéder facilement à cette profession, il est recommandé d’effectuer plusieurs stages, notamment dans les secteurs de l’édition.

Quel est le salaire attendu pour le métier de correcteur ?

Comme les correcteurs exercent généralement en indépendant, il est difficile d’évaluer leur salaire, car ils sont rémunérés à la mission.

Le revenu mensuel d’un correcteur dépend :

  • Du nombre de ses clients ;
  • De la complexité des textes concernés.

À titre indicatif, un correcteur gagne entre le SMIC et 2 000 € par mois. 

En moyenne, un correcteur freelance facture entre 15 et 100 € de l’heure, en fonction de la complexité du travail.

Devenir correcteur professionnel : les qualités requises

Pour devenir correcteur, tu dois :

  • Avoir de bonnes compétences rédactionnelles ;
  • Maîtriser parfaitement les règles grammaticales afin de repérer les irrégularités d’un texte ;
  • Avoir une bonne culture générale, notamment en cas d’intervention dans certains domaines tels que la littérature, l’histoire ou l’art ;
  • Avoir une grande capacité de concentration ;
  • Être rigoureux ;
  • Maîtriser les logiciels de traitement de texte ;
  • Avoir le sens de l’organisation ;
  • Être réactif : une réponse trop tardive de la part d’un correcteur est souvent considérée comme un manque de professionnalisme.

Le correcteur doit faire preuve de souplesse pour l’intégration d’une charte graphique appliquée par le rédacteur ou d’une marche éditoriale.

Grâce à sa grande faculté de concentration, le correcteur est capable de relire et de corriger tous les types d’ouvrages.

Pourquoi faire le métier de correcteur ?

Généralement, le métier de correcteur s’exerce dans le domaine de l’édition et de la presse. Il a l’avantage de pouvoir s’exercer à distance. Le correcteur a la possibilité de prendre et de livrer sa commande via Internet. Qu’il soit salarié ou indépendant, il est payé à la tâche (par nombre de caractères ou de mots), en fonction de ses prestations. Exercer ce métier permet d’obtenir des missions variées et diversifiées.

Quel statut pour le métier de correcteur ?

Le métier de correcteur peut être exercé en tant que salarié ou indépendant.

Travaillant à la mission, le correcteur indépendant est chargé de la correction de divers types de documents :

  • Articles de blog ;
  • Romans ;
  • Guides pratiques ;
  • Rapports.

Pourquoi faire appel à un correcteur ?

Certains correcteurs proposent diverses prestations :

  • Rédaction de contenu web ;
  • Traduction ;
  • Transcription audio ;
  • Optimisation SEO ;
  • Intégration de texte dans divers CMS ;
  • Mise en forme HTML.

Un correcteur professionnel te garantira des textes de qualité, en vérifiant à la fois l’orthographe, la grammaire, la syntaxe et la typographie. Sa mission ne consiste pas uniquement à vérifier les fautes de français. Il peut également reformuler les phrases, tout en respectant la ligne éditoriale.

Comment devenir bon dans ce métier ? Comment progresser ? Comment se former ?

Pour être bon dans ce métier, tu dois posséder de solides capacités rédactionnelles :

  • Vocabulaire varié et riche ;
  • Orthographe irréprochable ;
  • Bonne connaissance des règles de grammaire et de typographie.

Tu dois être minutieux, attentif, concentré et rigoureux. De plus, une bonne culture générale constitue un atout non négligeable.

Bien que le métier de correcteur n’exige aucun diplôme spécifique, il existe certaines formations complémentaires, techniques et juridiques, permettant de se spécialiser.

Quelles sont les évolutions de carrière possibles ?

Ce métier peut évoluer vers la relecture de textes dans plusieurs langues ou encore vers la traduction.

Dans quels secteurs d’activité exercer ce métier ? 

La majorité des correcteurs exercent en indépendant, en choisissant le statut de l’auto-entreprise. En général, ils travaillent en parallèle pour de nombreux clients.

Certains secteurs d’activité ont recours à des correcteurs salariés, à savoir :

  • Les médias ;
  • Les agences de communication ;
  • L’édition.

Le correcteur travaille en relation avec les responsables de produit ou encore les secrétaires de rédaction ou d’édition.

Quelles différences entre correction et relecture ?

La relecture consiste à lire scrupuleusement un texte en vérifiant la grammaire, l’orthographe, la ponctuation et la syntaxe. Ainsi, le relecteur doit connaître et appliquer les règles de typographie.

La correction, quant à elle, consiste à examiner la cohérence des textes, à vérifier les références ainsi que les données scientifiques et historiques (bibliographies, citations, sources, dates…). Le correcteur doit également vérifier la conformité des règles de mise en page.

Un relecteur-correcteur n’opère généralement aucune reformulation. Il souligne uniquement les syntaxes lourdes, les pléonasmes ainsi que les tournures de phrases maladroites.