Actus

Samuel Delerue et Isabelle Kalinowski remportent le Grand Prix du festival de l’histoire de l’art 2022

Sommaire

Sommaire

En remplissant ce formulaire, j’accepte de recevoir la newsletter d’EtudesTech et je comprends que je peux me désabonner facilement à tout moment.

TAGS

La 11e édition du festival de l’histoire de l’art a eu lieu le 4 juin dernier. Durant celle-ci, Isabelle Kalinowski et Samuel Delerue ont remporté le Grand Prix pour l’édition et la première traduction en français du texte de Carl Einstein Je vois une maison (présent dans l’ouvrage La Discontinuité même, éd. L’Écarquillé, 2021). Plus de détails ci-dessous.

Isabelle Kalinowski et Samuel Delerue, les lauréats du Grand Prix du festival de l’histoire de l’art

La 11e édition du Grand Prix du festival de l’histoire s’est tenue le 4 juin dernier au château de Fontainebleau. Durant celle-ci, les historiens de l’art sont mis à l’honneur et présentent des sujets artistiques en lien avec un thème ou un pays.

Les lauréats de cette édition 2022 sont Isabelle Kalinowski, directrice de recherches au CNRS et directrice du laboratoire Pays germaniques de l’École Normale Supérieure, et Samuel Delerue, fondateur des éditions L’écarquillé. Ces derniers ont été récompensés pour l’édition et la première traduction en français du texte de Carl Einstein Je vois une maison, présent dans l’ouvrage La Discontinuité même, ed. Ce livre propose au lecteur d’adopter un regard nouveau sur les différentes modalités de la création artistique, en particulier sur la capacité de l’art à créer de la discontinuité dans l’histoire.

L’Écarquillé, 2021. Pour la petite histoire, Carl Einstein (1885-1940) est un auteur de fiction et d’art. Il compte parmi les premiers à écrire, dès les années 1910, des plaidoyers en faveur des sculptures africaines et de la peinture cubiste. Juif allemand, il se suicide en 1940 pour échapper à l’avancée nazie. 

Leur implication dans ce projet a donc été saluée par les jurys du Grand Prix du festival de l’histoire de l’art : Isabelle Kalinowski pour ses études et traductions de Franz Boas, Max Weber et Carl Einstein ; Samuel Delerue pour le développement de sa maison d’édition indépendante axée sur le recherche originale.

Zoom sur le Grand Prix du festival de l’histoire de l’art

Depuis plus de 10 ans, le Grand Prix du festival de l’histoire de l’art encourage les initiatives dans ce domaine artistique : restauration, exposition, texte, édition, enquête, film, émission, etc. Le Grand Prix vient donc récompenser un projet artistique ayant eu lieu dans l’année. Il entend également faire valoir « La pertinence de l’art comme objet chargé des grands enjeux de notre temps. », précise l’Institut National de l’Art dans un communiqué. Cet événement annuel sur trois jours a rassemblé toute la communauté et le grand public début juin au château et dans la ville de Fontainebleau.

Plusieurs personnalités du monde de l’art, tout horizon et générations confondues avaient été choisis pour être jurés. Parmi eux, Marianne Alphant, romancière, Laurence Bertrand Dorléac, historienne de l’art, Daphné Bétard, journaliste, Antoine Frérot, collectionneur, Neil McGregor, ancien directeur de la National Gallery de Londres et du British Museum, Nathalie Obadia, galeriste ou encore Barthélémy Toguo, artiste.

Tous ont choisi les gagnants en s’appuyant sur une liste très large soumise par les 23 membres du conseil scientifique du festival de l’histoire de l’art, à savoir des directrices et directeurs de musées, présidents d’associations professionnelles d’histoire de l’art et enseignantes et enseignants d’histoire de l’art.