Face à la montée en puissance du métavers, l’industrie musicale risque de connaître une évolution certaine. Métastar, concerts virtuels, etc., même les labels de musique entièrement dédiés au métavers commencent à voir le jour. C’est le cas de Hume, label dédié aux métastars par David Beiner et Jay Stolar. Études Créatives te dit tout sur l’avenir de la musique dans le métavers.
Hume, le label de musique voué aux « métastars »
Ce n’est plus un secret pour personne, la musique fait aujourd’hui partie intégrante du métavers. Pour rappel, la machine a été lancée avec le concert donné par l’artiste Travis Scott sur Fortnite en avril 2023. Inédite, cette performance avait été suivie par plus de 12 millions de spectateurs lors de sa première diffusion sur Fortnite.
Mais alors quel rôle va jouer le métavers sur l’avenir de la musique ? Jay Stolar, chanteur et compositeur pour les plus grandes stars de la planète, et David Beiner, spécialiste de la stratégie média et de la blockchain, ont un avis tranché sur la question. Selon eux, les « métastars » sont l’avenir. « Nous regardions les différents types d’artistes virtuels de ces dernières années et ce qui, selon nous, les empêchait d’atteindre un succès global. Le manque d’authenticité et d’une histoire en est pour beaucoup. Imaginez que vous êtes un grand fan de Justin Bieber et que vous allez à son concert. Même sans y penser, vous savez qu’il est devenu célèbre sur Internet, qu’il est marié à la mannequin Hailey Bieber, qu’il a vécu tel ou tel scandale. Toutes ces informations vous connectent à l’artiste. Il est essentiel d’avoir cette même expérience avec les métastars. », explique Jay Stolar dans une interview.
Ensemble, les deux hommes ont créé Hume, un label de musique à la double casquette qu’il s’agit aussi d’un studio de création. Leur objectif est simple : développer le concept de stars numériques destinées à briller dans le métavers afin de redéfinir l’expérience de la musique pour les fans du monde entier.
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Un modèle de musique basé sur les NFT
Contrairement à un label de musique classique, Hume ne se repose pas uniquement sur la vente d’albums. L’entreprise développée par Jay Stolar et David Beiner propose des NFT donnant des droits particuliers à son propriétaire. Ce NFT s’appelle Hume Genesis.
Angelbaby, première métastar de Hume et immense lapin à fourrure léopard qui chante et danse, en a déjà profité. En effet, les premiers détenteurs de NFT chez Hume ont eu l’opportunité de choisir entre deux compositions pour la seconde sortie du label. Et les votants se sont attardés sur le titre All Gold Spaceship. Pour la petite histoire, seules 300 éditions du NFT étaient proposées. Chaque NFT étaient au prix de 0,5 ETH, soit près de 625 €. Ces derniers ont tous été vendus.
Un investissement colossal de 11,7 millions de dollars
Si le métavers continue de susciter de nombreux débats aux quatre coins du monde, certains (et pas que Mark Zuckerberg) sont convaincus que cette nouvelle technologie révolutionnera notre société. En toute logique, les deux fondateurs de Hume le sont, eux aussi. Et c’est peu de le dire ! Pour créer le premier label de musique dans le métavers, Hume a levé près de 11,7 millions de dollars de financement de série A.
« Les maisons de disques d’aujourd’hui ne sont pas intrinsèquement conçues pour le Web3, et l’industrie est remplie de bureaucratie et de politiques qui limitent souvent la connexion entre les artistes et les fans », a déclaré David Beiner.
En attendant que le métavers fasse ses preuves, les fondateurs de Hume restent convaincus que, d’ici quelques années, chaque artiste aura une version avatar d’eux-mêmes. Et toi, qu’en penses-tu ?
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