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Quels sont les meilleurs films Pixar ?

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Depuis 1995 et la sortie de Toy Story, Pixar a produit de nombreux succès reconnus à la fois par les fans, mais aussi par les professionnels du monde du cinéma. Études Créatives revient sur les films Pixar qui ont eu le plus marqué l’histoire du studio et la sphère cinématographique.

L’histoire de Pixar

John Lasseter et Edwin Catmull, créateurs des films Pixar

Depuis ses premiers courts-métrages d’animation, Disney est le numéro 1 dans l’industrie du cinéma notamment parce qu’ils n’ont aucune concurrence notable. John Lasseter est un dessinateur, passionné par l’animation. Fan de Disney, il parvient à se faire embaucher en 1979. Un jour, il propose un projet totalement révolutionnaire pour l’époque à mi-chemin entre l’animation 2D et l’animation 3D réalisé en images de synthèse à l’aide d’ordinateur. Comme chaque nouvelle avancée technologique, l’idée ne convainc pas parce qu’elle ne rentre pas dans les standards de l’époque. En plus de ce refus, John Lasseter est renvoyé de Disney.

Dans le même temps, Edwin Catmull est un informaticien qui travaille sur l’image de synthèse. Il est convaincu que cette nouvelle forme d’animation peut se faire une place au cinéma. Il est embauché par George Lucas pour réaliser des paysages et divers plans pour les films Star Wars, mais il n’est pas satisfait parce qu’il se sent limité. Ce qu’il veut ? Réaliser un film d’animation entièrement en images de synthèse.

La création de Pixar

Lors d’une conférence sur les images de synthèse, Edwin Catmull rencontre John Lasseter. Il lui propose de rejoindre LucasFilm pour travailler en tant qu’animateur. John Lasseter réalise un premier court-métrage en images de synthèse, mais il explique à Catmull qu’ils peuvent aller plus loin avec des ordinateurs plus performants. Il lui confectionne une nouvelle machine, la plus puissante de l’époque : La Pixar Image.

George Lucas leur propose de fonder leur propre studio d’animation, sous la coupelle de LucasFilm. C’est ainsi que naît le studio Pixar en 1986. Cependant, faire de l’animation, cela coûte cher et c’est encore plus onéreux lorsque c’est réalisé en images de synthèse. Même si LucasFilm investit dans le studio, George Lucas est moyennement convaincu du potentiel de ce type d’animation. Pour pouvoir continuer à produire des projets d’animation en images de synthèse, il faut un nouvel investisseur.

C’est ici qu’intervient un certain Steve Jobs, convaincu du potentiel si bien qu’il rachète Pixar. En 1986, Luxo Jr sort, c’est le premier court-métrage produit intégralement en images de synthèse. Il met en scène une lampe et une balle, ces deux éléments vont revenir dans l’introduction des films Pixar par la suite. Le film est nominé aux Oscars, mais ne le remporte pas. La statuette est désormais le prochain objectif de John Lasseter, Steve Jobs et Edwin Catmull.

Tin Toy : L’ancêtre de Toy Story

En 1988, le film Tin Toy sort. Grâce à lui, Pixar remporte l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation. Néanmoins, comme évoqué plus haut, l’animation cela coûte cher et Pixar se retrouve avec des problèmes financiers. Le studio se tourne alors vers Disney pour leur proposer une série de courts-métrages autour de l’univers de Tin Toy. Après des négociations, Disney et Pixar se mettent d’accord pour produire un long-métrage. En 1993, Pixar fait parvenir une première version de Tin Toy à Disney. Cependant, le projet est catastrophique et ne correspond pas aux attentes de Disney, qui décide de se retirer du projet. Pixar n’a rien à perdre et sans l’accord avec Disney, il est possible que le studio mette la clé sous la porte. John Lasseter se met au travail et seulement deux semaines après le premier refus de Disney, Pixar envoie un nouveau storyboard à Disney dans lequel tout a été retravaillé : scénario, décors et personnages. L’entreprise aux grandes oreilles est enfin convaincue et décide de produire ce court-métrage. Ce projet de longue haleine sort en 1995 et se nomme Toy Story. Ce film devient pionnier dans le monde du cinéma et pas seulement de l’animation. En effet, il s’agit du premier long-métrage réalisé entièrement avec des images de synthèse, c’est une véritable prouesse pour l’époque. Le succès est immédiat et le film est salué par tout le monde. La machine Pixar est officiellement lancée. Une suite voit le jour ainsi que le film 1001 Pattes, qui sont tous les deux des grands succès. Grâce à cela, Steve Jobs ouvre des studios Pixar en Californie.

De nombreux films Pixar vont sortir ensuite et le studio va se placer en sérieux concurrent de Disney. Cette dernière rachète le studio d’animation en 2006, mais Steve Jobs pose des conditions à ce rachat comme le fait que Pixar devra conserver son identité, c’est-à-dire que les films qui sortiront ne seront pas seulement signés Disney, mais Disney-Pixar. Steve Jobs parvient également à placer ses associés à des postes prestigieux au sein de la maison aux Grandes Oreilles comme c’est le cas de John Lasseter prenant le poste de directeur de la création.

Les meilleurs films Pixar

Toy Story 2, le film qui a failli ne jamais voir le jour

En 1999, le film Toy Story 2 sort au cinéma. Il s’agit du troisième long-métrage de Pixar, confirmant ainsi la bonne dynamique du studio d’animation. Il reprend la même formule que le premier opus en y ajoutant de nouveaux personnages attachants, ce qui peut justifier le succès de ce film. Cependant, ce projet a failli ne jamais voir le jour et contraindre Pixar à disparaître. En effet, à la sortie du film, Pixar est toujours en situation précaire et la moindre erreur peut lui être fatale. Et c’est exactement ce qui se produit : Un employé de Pixar commet l’irréparable et efface l’intégralité des serveurs du studio qui contiennent notamment le film Toy Story 2. 

En plus de cela, toutes les sauvegardes du film censées prévenir ce genre de problème n’ont pas fonctionnées. La panique s’installe très vite chez Pixar, le film a totalement disparu des radars alors qu’il est censé sortir l’année suivante. Cependant, Galyn Susman, directrice technique chez Pixar et qui travaille sur le projet, va sans le savoir, le sauver. En effet, alors qu’elle est en congé, elle décide d’emmener une copie du film chez elle afin de pouvoir travailler dessus. Cette copie est donc la dernière version disponible de Toy Story 2. Pixar la récupère, mais les problèmes ne s’arrêtent pas là pour le deuxième volet des aventures de Woody et Buzz l’Éclair. En effet, neuf mois avant la sortie du film, John Lasseter n’est pas convaincu de la direction prise par le projet et il demande à ses équipes de revoir de nombreux éléments du scénario. Malgré tout, le film sort en temps et en heure en 1999 et obtient le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.

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Monstres & Cie : La peur au centre d’un film Pixar

En 2001, le film Monstres & Cie sort dans les salles obscures. Il devient le film d’animation le plus rentable de l’histoire du cinéma. Le film suit les aventures de Sulli et Bob, deux monstres travaillant pour la Monstres & Cie,. Leur objectif ? Collecter des cris d’enfant afin de générer de l’énergie. Ainsi, ils parcourent les chambres d’enfants afin de leur faire peur et de pouvoir récolter leurs cris de joie ou de peur. Cependant, un problème se pose lorsque Bouh parvient dans le monde des monstres. Sulli et Bob doivent donc réussir à renvoyer la petite fille chez elle sans alerter tous leurs collègues terrifiés par les enfants convaincus de leur toxicité. Assez rapidement, ils se rendent compte que le PDG de Monstres & Cie n’a pas de bonnes intentions. Ainsi, les trois protagonistes montent un plan afin de le renverser pour changer la manière dont les enfants sont perçus par les monstres.

Lors de la réalisation de Monstres & Cie, les studios Pixar réalisent une nouvelle prouesse. Ils réussissent à animer parfaitement les poils de Sulli afin que le rendu soit au maximum réaliste. Même si aujourd’hui, cela peut sembler banal, il s’agissait d’un véritable exploit pour l’époque.

Le monde de Nemo : Une aventure aquatique

Le Monde de Nemo sort en 2003. Il permet à Pixar de se diversifier davantage et d’explorer davantage d’univers. Après le monde des jouets avec Toy Story, celui des insectes avec 1001 Pattes ou encore celui des monstres dans Monstres & Cie, Pixar s’attaque désormais au monde aquatique avec Nemo. Le spectateur suit l’histoire de Marin, un poisson-clown apeuré de nature et de son fils Nemo en soif d’aventures. Cette curiosité va lui faire défaut et se fait malheureusement kidnapper par des pêcheurs. Marin, son père par à sa recherche et décide de traverser les océans pour pouvoir ramener son fils à tout prix.

Ce voyage d’un père pour sauver son enfant fait toute la force de ce film. En effet, sur sa route, Marin va croiser de nombreux personnages attachants qui marquent le film comme Dory, le poisson chirurgien sans mémoire, Bruce le requin, Crush la tortue, mais aussi des personnages qui se démarquent notamment par leur design comme la terrifiante humaine Darle et son immonde appareil dentaire. Le Monde de Nemo réussit à délivrer une histoire touchante sur le thème de la famille et vingt ans après sa sortie, il compte toujours parmi les films Pixar les plus appréciés.

Les Indestructibles, le premier film de super-héros de Pixar

Sorti en 2004, Les Indestructibles fait office de petite révolution chez Pixar. Tout d’abord, il s’agit du premier film du studio à dépasser les deux heures pour un film d’animation, une prouesse technologique. Il s’agit également du premier film Pixar qui porte sur un super-héros. Nous suivons l’histoire de la famille Indestructible, une famille de super-héros qui tente de concilier leurs pouvoirs avec leur vie personnelle. Ce synopsis rappelle énormément le comics des 4 Fantastiques produit par Stan Lee et Jack Kirby. Les ressemblances ne s’arrêtent pas là et les références aux personnages de Marvel sont nombreuses.

Si ce film est une réussite, c’est tout bonnement parce que tous les personnages sont appréciés pour leur caractère comme Edna Mode ou Syndrome, l’antagoniste du film, mais aussi par leur design comme Frozone, le super-héros spécialiste de la glace. Une autre force de ce film : Son cliffhanger de fin qui a su tenir les fans en haleine jusqu’en 2018, date de la sortie du second opus.

Cars : Les voitures en tête d’affiche

Le film Cars (ou Les Bagnoles comme nos amis québécois aiment l’appeler) permet à Pixar de plonger le spectateur dans un tout nouvel univers. Dans celui-ci, les voitures sont devenues autonomes et ont remplacées les humains. Nous suivons alors l’histoire de Flash McQueen, un prodige de la course automobile, qui se retrouve propulsé dans la ville désertique de Radiator Springs alors qu’il doit participer à la prestigieuse Pistons Cup. Au sein de cette ville, Flash reçoit une véritable leçon d’humilité pour pouvoir devenir encore meilleur. Il se construit une nouvelle équipe composée de ses nouveaux amis tels que Martin la voiture dépanneuse, Doc Hudson l’ancienne gloire des courses automobiles ou encore le duo Guido et Luigi, les rois du changement de pneus.

Si Cars a réussi à marquer les esprits, c’est pour deux choses. La première : son scénario simple et efficace. Contrairement aux autres réalisations, le film n’est pas empreint de beaucoup de sous-textes, nous suivons juste l’histoire d’une jeune voiture qui veut devenir la meilleure. Le second très bon point du film, c’est son esthétisme. Tous les plans sont un succès, les paysages de la célèbre route 66, proche de Radiator Springs, sont brillants et les courses automobiles sont magnifiquement animées. Si Cars a eu le droit à deux suites, c’est bien le premier opus qui a le plus marqué les esprits.

Là-haut, le film Pixar le plus émouvant

Sorti en 2009, le film Là-Haut possède, sans aucun débat possible, la meilleure séquence d’ouverture de tous les films Pixar. Le spectateur est plongé au sein de la vie conjugale de Carl & Ellie. Pendant 15 minutes, nous allons voir leur couple évoluer avec leurs hauts et leurs bas (notamment l’infertilité du couple et leurs problèmes économiques), mais toujours avec un rêve : Partir aux Chutes du Paradis, vraisemblablement situées en Amérique du Sud. Carl met alors tout en œuvre pour réaliser ce grand rêve, mais lorsqu’il parvient enfin à réunir la somme nécessaire au départ, sa femme décède. Inconsolable, Carl souhaite tout de même accomplir ce grand rêve. Cependant, il ne veut pas vendre la maison conjugale ; il décide de lui attacher des milliers de ballons gonflés à l’hélium pour pouvoir la faire décoller. Le jour du départ, Russell, un jeune scout, s’immisce dans le vol. Avec Carl, ces deux jeunes personnages vont nous offrir un film touchant et plein de tendresse.

Le film est un succès et obtient l’Oscar du meilleur film d’animation en 2010. Carl s’est même permis un retour en salle récemment, sous la forme d’un court-métrage diffusé avant le film Élémentaire. Le spectateur suit Carl qui se rend à son premier rendez-vous amoureux après la mort de sa femme.

Vice-Versa : Un film centré sur les émotions

Sorti en 2015, Vice-Versa nous raconte l’histoire de Riley, plus précisément de ses cinq émotions : Joie, Peur, Tristesse, Colère et Dégoût. Ces cinq personnages font parfaitement fonctionner Riley. Cependant, lorsque Joie et Tristesse disparaissent, les trois émotions restantes tentent de prendre le relais, ce qu’il s’avère bien plus compliqué que prévu. Vice-Versa est un film très touchant qui permet de mettre de mots sur certaines émotions. Il a été salué par la critique et il s’agit de l’un des films Pixar qui a rencontré le plus de succès.

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Buzz l’éclair : Un film Pixar qui a fait polémique

Sorti en 2022, Buzz l’Éclair est bien loin du succès rencontré par Vice-Versa. Pourtant, tout avait bien commencé. On y suit l’histoire de Buzz ranger de l’espace à Star Command qui échoue avec son peuple sur une planète hostile. Il met tout en œuvre pour réussir à sauver sa patrie.

Ce film contient des personnages attachants comme Sox, le chat robot, et de nombreuses références à l’univers Toy Story. En théorie, tous les éléments étaient réunis pour que le film soit plébiscité. Sauf que ce projet contient le premier couple lesbien de l’histoire de Pixar. Par conséquent, le film a été retiré dans de nombreux pays du Moyen-Orient et de nombreux spectateurs ont fait le choix de ne pas avoir le film uniquement à cause de cette sous-intrigue qui dure à peine cinq minutes.

Élémentaire : Le dernier film Pixar

Élémentaire est le dernier-né de Pixar. L’histoire nous plonge à Element Ciy, une ville où les différents éléments cohabitent à la perfection. Le spectateur suit les aventures de Flam et Flack qui tentent de construire une amitié en dépit de leurs disparités. Ce film est loin d’être un succès pour Pixar, il réalise des premières semaines d’exploitation bien en dessous des standards du studio d’animation. Plusieurs éléments peuvent expliquer cela. Tout d’abord, la communication de Pixar autour du projet n’a pas été aussi importante que d’habitude. De fait, le film est un peu passé sous les radars. Ensuite, dans la continuité de Buzz l’Éclair, Pixar introduit, pour la première fois, un personnage non-binaire à l’un de ces projets. Cela s’intègre parfaitement dans la démarche progressiste voulue pour Disney. Malheureusement, tous ne sont pas ouverts à voir de plus en plus de personnages inclusifs au cinéma.

Enfin, le film a essuyé une polémique uniquement en France, mais qui a joué un rôle considérable sur une partie des audiences issues de l’Hexagone. En effet, quelques semaines avant la sortie du film, Pixar a dévoilé une dernière bande-annonce du projet. Dans sa version française, les spectateurs se sont rapidement rendu compte que la VF originale composée de doubleurs reconnus comme Donald Reignoux (Spider-Man, Titeuf, Toy Story) a été remplacé par du « Star Talent ». Pour faire simple, le star talent est le fait de mettre des personnalités appréciées du public dans le but de générer plus d’audience. Ainsi, c’est Vincent Lacoste et Adèle Exarchopoulos qui campent désormais les rôles principaux. Cette pratique est de plus en plus critiquée et pour Élémentaire, de nombreux internautes ont déclaré ne pas aller voir le film uniquement à cause de la présence de ce fameux star talent. Le court-métrage de Là-Haut présenté en début de film n’a pas l’air de suffire pour faire décoller les audiences.

La théorie des films Pixar

Si tu es familier avec l’univers des films Pixar, tu connais forcément la théorie de Jon Negroni qu’il a écrit dans son livre « The Pixar Theory ». Cette théorie est l’une des plus connues de la pop-culture et elle voudrait que tous les films Pixar se déroulent dans le même univers et seraient tous reliés entre eux de près ou de loin.

Rebelle : Le point de départ de la théorie

Cette théorie démarre avec le film Pixar qui semble se dérouler à l’époque la plus lointaine : Le Voyage d’Arlo. Il ne joue pas un rôle important dans cette théorie, il sert seulement à dire que la météorite censée faire disparaître les dinosaures ne s’est pas abattue sur Terre. De fait, les humains auraient naturellement remplacé les dinosaures.

Passons au film, le plus ancien et qui a un intérêt dans cette théorie : Rebelle qui se déroule à l’époque médiévale. Dans ce film, il y a l’un des deux personnages centraux de cette théorie : La sorcière. Le film ne nous dit qui elle est, d’où elle vient ni pourquoi elle maîtrise la magie. Cependant, avec cette magie, elle est capable de plusieurs choses. dont donner vie à des objets ou donner la parole à des animaux.

La théorie Pixar voudrait que la magie se soit trop développée et cela expliquerait pourquoi les animaux parlent comme dans Ratatouille ou Nemo, mais aussi les pouvoirs offerts aux Indestructibles. Dans ce film, l’antagoniste Syndrome a réussi à créer des machines dotées d’un libre-arbitre. En clair, il a créé l’intelligence artificielle dans l’univers Pixar, mais il se déplace à l’aide d’ondes. Ces ondes en se dispersant auraient donné vie à des objets, dont des jouets comme c’est le cas dans Toy Story.

Si tu as suivi attentivement les films Toy Story, tu as dû remarquer que les jouets avaient besoin de l’amour et des émotions humains pour survivre. Les émotions jouent un rôle important dans toutes les productions Pixar. Dans Coco, les morts existent tant qu’ils n’ont pas été oubliés. Dans Vice-Versa, elles sont indispensables au bon fonctionnement des êtres humains comme c’est le cas pour Riley. Enfin, dans Monstres & Compagnies, elles servent à alimenter Metropolis. Mais pour l’heure, rien n’explique comment des monstres, des humains et des machines peuvent cohabiter dans un même monde. Pour cela, il faut s’appuyer sur l’entreprise la plus importante des films Pixar : BnL.

BnL : L’entreprise la plus puissante des films Pixar

Comme notre monde, celui de Pixar évolue et les machines prennent de plus en plus de place. Une entreprise joue un rôle important là-dedans : BnL. Durant les films Pixar, le spectateur attentif peut voir son évolution. Tout d’abord, c’est une entreprise de piles dans Toy Story qui s’est par la suite spécialisée dans l’immobilier dans Là-Haut. Enfin, c’est elle qui s’occupe de l’envoi des humains dans l’espace car la Terre n’est plus habitable dans Wall-e. De fait, elle a développé des robots capables de subvenir à tous les besoins des humains, puis BnL a envoyé des machines autonomes nettoyées la planète de sa pollution, comme c’est le cas de Wall-e. D’ailleurs avec l’histoire de ce film, Pixar dépeint une critique assez importante de notre société moderne dans laquelle l’humain devient de plus en plus fainéant tout en ne prêtant plus attention à notre belle planète.

Durant Wall-e, les humains ne sont plus présents sur Terre et ont été remplacés par une nouvelle civilisation, celle de Cars. Les voitures se seraient développées pour remplacer les humains. Cependant, comme évoqué plus haut, les objets et les machines ont besoin des émotions humaines pour survivre. Par conséquent, le monde de Cars, faute d’humain, est voué à sa perte. À la fin de Wall-e, le petit robot de BnL trouve une plante, symbole de la fertilité de la Terre, ce qui permet le rapatriement des humains sur Terre. À la fin du film, on voit que la petite plante est devenue un grand arbre, le même que celui que l’on retrouve dans le film 1 001 Pattes. Pourtant, dans ce film, il n’y a pas d’être humain. La théorie dit qu’une pandémie aurait ravagé toute la population, à l’exception de quelques survivants qui auraient muté pour devenir des monstres, ceux que l’on retrouve dans Monstres & Cie.

Dans ce film, Monstropolis a besoin des humains pour survivre. Pour cela, ils utilisent différentes portes afin de voyager et récolter les cris de joie ou de peur des enfants. En réalité, ces portes seraient un modèle inspiré par celles présentes dans Soul et qui permettraient de voyager dans le passé.

Bouh, le personnage le plus important de la théorie

Le film Monstres & Cie contient le deuxième personnage principal de cette théorie : Bouh. C’est le personnage qui lie toute la théorie. Au fil de ses voyages à travers les différentes portes en compagnie de Sully et Bob, elle se serait rendu compte que le monde de Monstres & Cie est le même monde que le sien, mais qu’il aurait seulement évolué. Pour éviter que les humains répètent les mêmes erreurs, elle s’initie à la magie et voyage dans le passé, grâce aux portes magiques, pour préserver le monde de Pixar. Bouh finirait par arriver dans l’Écosse médiévale, sous les traits d’une vieille sorcière, celle présente dans Rebelle. Tu l’auras compris, la sorcière de Rebelle et Bouh de Monstres & Cie serait en réalité le même personnage.

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Bouh : Le personnage le plus important des films Pixar ? / Crédits : PRODUCTION / DISNEY ENTERPRISES INC

Dans le film Rebelle, deux éléments renforcent cette théorie. Une sculpture représentant la camionnette de Pizza Planet présente dans Toy Story et une sculpture de Sully. Cependant, Bouh aurait failli à sa mission et aurait tout de même déclenché l’univers Pixar tel que nous le connaissons. La boucle est donc bouclée.

Bien que tirée par les cheveux, cette théorie représente bien l’essence de Pixar : Un monde attachant où chaque personnage a son rôle et une place dans son univers et dans lequel tous les rêves et théories sont permis.

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