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Le salaire d’une coiffeuse

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Tu te passionnes pour l’esthétique et la mise en beauté ? As-tu pensé à devenir coiffeuse ou coiffeur ? Tenir sa propre affaire, travailler dans un salon ou sur les plateaux de cinéma : les possibilités sont nombreuses. Études Créatives te dit tout sur le métier de coiffeur ou coiffeuse : salaire, missions, possibilités d’évolution et formation.

Quelles sont les missions d’une coiffeuse ou d’un coiffeur ?

Qu’il soit exercé par un homme ou une femme, le métier de coiffeur (ou coiffeuse) requiert une grande dose d’imagination, ainsi qu’une sensibilité aux formes, aux couleurs et à l’harmonie. En tant que visagiste averti(e), ce professionnel est en mesure de conseiller ses clients dans le choix d’une coiffure adaptée à leur style, voire de proposer des traitements capillaires spécifiques.

Au-delà d’être facilement accessible, le métier de coiffeur exige de la patience, de l’écoute et du calme envers la clientèle afin de la satisfaire et de la fidéliser. La coiffure est une profession qui est majoritairement exercée debout et le rythme de travail peut varier considérablement, avec des périodes d’affluence lors des fins de journée, des week-ends et des périodes de fêtes. Le coiffeur a pour mission de réaliser les coiffures demandées par ses clients, qu’il s’agisse de shampoings, de brushings, de coupes ou de colorations. Il doit donc être habile dans l’utilisation des ciseaux et des tondeuses à cheveux.

Le diagnostic des cheveux est une aussi partie importante du métier, car il permet d’observer et de déterminer les besoins des clients, de leur proposer une coupe et éventuellement de leur proposer des produits de soin adaptés à leur situation. En plus de travailler en tant que salarié dans un salon de coiffure indépendant ou franchisé, ou même à domicile, le coiffeur ou la coiffeuse peut aussi exercer en tant que commerçant en vendant des produits capillaires et des accessoires.

Lorsqu’il exerce en tant qu’artisan à son compte, le coiffeur doit assumer différentes responsabilités en plus de la coupe des clients. En plus de s’occuper des rendez-vous et de la comptabilité, il doit également gérer les outils de gestion du salon de coiffure, l’administratif et le recrutement du personnel s’il décide d’employer des collaborateurs. Ce métier est une véritable vocation qui allie créativité, sensibilité artistique et sens du commerce. Que ce soit en travaillant au sein d’un salon ou en étant à son compte, cette profession offre de nombreuses opportunités de développement.

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Quel est le salaire d’une coiffeuse en 2023 ?

Les revenus des professionnels de la coiffure sont réglementés par la Convention Collective Nationale (CCN) de la coiffure, qui établit les salaires minimums pour garantir la protection des travailleurs. Aucun employeur ne peut rémunérer un employé en-dessous de ces seuils fixés par la grille salariale de la CCN de la coiffure. Chaque année, ces salaires minimums sont réévalués au 1er janvier, et il n’y a pas de limite pour les employeurs qui souhaitent verser des salaires supérieurs à leurs salariés.

Au 1er janvier 2021, le revenu minimum pour un coiffeur professionnel a été fixé à 1 554,42 euros bruts par mois pour une durée de travail de 35 heures par semaine, soit 151,67 heures par mois. Cela équivaut à un salaire horaire brut de 10,25 euros, correspondant au salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) horaire. Ce montant correspond au premier niveau de la grille salariale, à savoir l’échelon 1 du niveau 1, qui concerne les professionnels débutants sans expérience ni diplôme. En France, un coiffeur peut gagner entre 1 107 € bruts et 3 739 € bruts par mois, avec un salaire moyen de 2 080 € bruts par mois, selon les données de la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA).

Voici quelques exemples de salaires pour différents niveaux de qualification :
– Coiffeur/coiffeuse débutant(e) : 1 554 € par mois ;
– Coiffeur/coiffeuse confirmé(e) : 1 450 € par mois ;
– Manager : 1 870 € par mois ;
– Animateur-trice de réseau confirmé(e) : 2 921 € par mois.

À noter que les apprentis en formation peuvent recevoir un salaire pendant leurs stages, dont le montant varie en fonction de leur âge et leur niveau d’études. Comme dans de nombreux métiers de service, les coiffeurs professionnels reçoivent des pourboires de la part de leurs clients. Ces revenus supplémentaires peuvent représenter jusqu’à 10% du revenu total d’un travailleur.

La formation de coiffeuse et coiffeur

En France, la formation pour devenir coiffeur est accessible à travers différents parcours et diplômes. Le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) coiffure est le premier niveau de qualification, permettant en deux ans, d’exercer le métier de coiffeur en tant qu’employé. À la fois théoriques et pratiques, les cours couvrent les techniques de coiffure, la coloration, la coupe, le brushing, la mise en forme, l’hygiène et la sécurité. Après l’obtention du CAP coiffure, il est possible de poursuivre avec un Brevet Professionnel (BP) coiffure qui donne un niveau bac, puis un BTS qui offre délivre un bac+2. Voici un récap, pour t’y retrouver.

Niveau CAP :
– CAP métiers de la coiffure en deux ans, accessible en fin de troisième ;
– MC coiffure coupe couleur (accessible après un CAP coiffure).

Niveau bac :
– BP (brevet professionnel) coiffure (un an) après le CAP, en formation continue ou en apprentissage
– Bac pro métiers de la coiffure ;
– Bac pro perruquier-posticheur : fabrication et pose de perruques en cheveux naturels ou synthétiques ; Grâce à cette formation, il est possible de travailler pour le cinéma ou le théâtre.

Niveau bac+2 :
– BM (brevet de maîtrise) coiffeur. Il permet de gérer un salon de coiffure, d’enseigner aux apprentis et d’obtenir plus facilement des prêts auprès des banques. Le BM est délivré par les chambres de métiers. Il se prépare en deux  ans à conditions d’avoir au moins 19 ans et d’être titulaire du BP ou de justifier de cinq ans d’activité professionnelle ;
– BTS métiers de la coiffure (après le bac ou après le BP).

Pour devenir manager de salon ou monter sa propre affaire, le BP coiffure, le BM coiffeur ou le BTS métiers de la coiffure sont indispensables. À noter également l’existence du CQP responsable de salon de coiffure, accessible après 3 ans d’expérience.

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Les différents types de coiffeurs

Le métier de coiffeur peut être exercé de différentes manières et dans différents contextes. C’est le métier de service par excellence car il peut être effectué partout, en toute circonstances. À noter que le salaire de coiffeuse ou coiffeur pourra varier selon les postes, l’employeur, mais au l’environnement de travail.

Coiffer dans un salon

L’option de carrière la plus commune est de travailler dans un salon de coiffure. Les employés ont alors des missions précises, pour des coupes, couleurs et coiffures du quotidien. Ensuite, au sein du salon, il est possible d’évoluer en passant manager, ou même gérant. Plus le poste évolue, plus le coiffeur prend des responsabilités et effectue d’autres tâches, plus commerciales et qui sortent légèrement du domaine de la coiffure, tels que la comptabilité.

Être à son compte en tant que coiffeuse

Si tu as envie de plus de liberté, tu peux choisir de travailler à ton compte, au domicile de tes clients. Cela peut être une bonne option pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer en salon, par exemple les personnes âgées ou celles victimes d’un accident. À ton compte, tu peux aussi faire le choix de t’orienter vers les événements comme les mariages. Dans ces cas-là, une formation complémentaire peut être nécessaire, par exemple pour te perfectionner sur les chignons et les coiffures sophistiquées. À noter que le salaire d’une coiffeuse qui travaille à son compte peut être incertain et inégal selon les mois. Par exemple, il y a plus de mariages l’été, ce qui peut rapidement augmenter le salaire d’une coiffeuse.

En tant qu’indépendant, il est aussi possible de travailler pour le cinéma ou le théâtre. Certaines célébrités ont aussi un coiffeur personnel, qui les accompagne sur les événements pour les coiffer. Le salaire en tant que coiffeuse peut alors vite grimper, en fonction de l’ampleur des missions.

Évolutions de carrière d’une coiffeuse

Dans un salon de coiffure, il existe différents niveaux de qualification et spécialités auxquels un coiffeur peut se former tout au long de sa carrière. Parmi ces spécialités, on retrouve l’assistant coiffeur, le coiffeur pour dames, le coiffeur mixte, le coloriste, le permanentiste et même, le service de manucure. Par ailleurs, la spécialisation en tant que barbier connaît un regain de popularité. Ces spécialités peuvent être acquises grâce à des formations professionnelles. L’expérience offre également la possibilité de se tourner vers le métier de coiffeur visagiste, de coiffeur styliste ou de hair designer spécialisé dans les coupes graphiques sur cheveux courts ou de formateur. Le salaire n’est alors plus celui d’une coiffeuse « ordinaire », et il peut vite augmenter. Évidemment, pour un coiffeur, se mettre à son compte ou ouvrir son propre salon est souvent la voie royale.

D’autres pistes d’évolution s’offrent également dans les domaines de l’esthétique, de la cosmétique, du bien-être, de la remise en forme, du thermalisme et de la thalassothérapie. Ces opportunités permettent aux coiffeurs d’élargir leurs compétences et de diversifier leurs activités professionnelles.

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