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Les lauréats du Prix Albert Londres 2022, tous issus de l’École de journalisme de Sciences Po

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Ecole de Journalisme de Sciences Po récompensée pour son excellence au Prix Albert Londres 2022

C’est une première pour l’École de journalisme de Sciences Po (EDJ) : les quatre lauréats du Prix Albert Londres 2022 sont tous des talents de l’établissement. Fondée en 2004, l’institution compte parmi les meilleures écoles de journalisme de France, en plus de figurer parmi les établissements reconnus par la profession. Études Créatives te dresse le portrait des quatre lauréats : Margaux Benn, Victor Castanet, Ksénia Bolchakova et Alexandra Jousset.

Prix Albert Londres 2022 : 4 lauréats issus de l’EDJ

C’est à Riga, en Lettonie, que le Prix Albert Londres 2022 s’est déroulé cette année. Pour la première fois, les quatre lauréats sont tous issus du même institut, à savoir l’École de journalisme de Sciences Po (EDJ). On retrouve : Margaux Benn, Victor Castanet, Ksénia Bolchakova et Alexandra Jousset.

Margaux Benn dans la catégorie presse-écrite 

Diplômée de l’École de journalisme de Sciences Po en 2015, Margaux Benn compte parmi les lauréats du Prix Albert Londres 2022. Actuellement journaliste pour le journal quotidien Le Figaro, elle a également travaillé pour l’Agence France-Presse (AFP), France 24, la BBC ou encore le New York Times.

La journaliste de 34 ans a été récompensée pour ses reportages sur le conflit ukrainien. Ce titre s’ajoute à celui du prix Bayeux des correspondants de guerre qu’elle s’est vue remettre par le passé. 

Ksénia Bolchakova et Alexandra Jousset dans l’audiovisuel

Toutes deux diplômées de l’École de journalisme de Sciences po en 2006 et du master Management de la Culture et des Médias de Sciences Po en 2007, ces deux journalistes ont été récompensés dans la catégorie audiovisuelle. Leur documentaire intitulé « Wagner, l’armée de l’ombre de Poutine » a notamment été diffusé sur la chaîne France 5. Fort de son succès, ce dernier a été présenté aux étudiants de l’institution lors d’une masterclass animé par  Alexandra Jousset et Ksénia Bolchakova elles-mêmes. 

Victor Castanet reçoit le prix du livre 

Grâce à son livre Les Fossoyeurs qui dévoile les secrets du leader mondial des Ehpad et des cliniques, Victor Castanet est le quatrième lauréat du Prix Albert Londres 2022. L’enseignant à l’EDJ avait, lui aussi, partagé son travail sur cette enquête auprès des étudiants de l’École de journalisme de Sciences Po.

« L’obsession d’être sur le terrain de Margaux Benn et Ksenia Bolchakova, leur maîtrise des langues et leur humilité forcent l’admiration. Déjà sur les bancs de l’École de journalisme de Sciences Po, leur endurance et leur force de travail étaient remarquables. Elles ont eu le courage d’avoir renoncé à des contrats parfois stables pour arpenter des zones compliquées, elles ont fait preuve de ténacité au moment de pitcher des sujets pointus, elles explorent des narrations nouvelles… Que leurs parcours exemplaires puissent nourrir les vocations des futurs reporters ! », déclare Alice Antheaume, directrice exécutive de l’École de journalisme de Sciences Po.

Prix Albert Londres, une référence dans le journalisme francophone 

Créé en 1933, le Prix Albert Londres rend hommage au journaliste français Albert Londres, pionnier du grand reportage moderne. Chaque année, ce prix vise à récompenser l’excellence dans le domaine du journalisme, faisant de lui l’un des prix les plus prestigieux du journalisme francophone. Comme tu as pu le comprendre, trois prix seront remis : presse écrite, prix du livre et audiovisuel. 

En se voyant remettre les trois prix, l’École de journalisme de Sciences Po renforce sa notoriété, déjà très forte, dans le secteur des écoles de journalisme. En à peine 10 ans, l’établissement a remporté près de 117 prix. « Nous sommes si fiers des succès de nos diplômés, qui ont démontré courage et persévérance pour enquêter, aller là où ils n’étaient pourtant pas les bienvenus, et raconter, dans une quête de vérité. Ils incarnent la promesse du journalisme et son indéniable nécessité. Bravo à eux », se réjouit Marie Mawad, doyenne de l’École de journalisme de Sciences Po.